Educadomo est une société de coaching individuel. Elle existe depuis quelques années et se présente comme étant une alternative face aux difficultés scolaires rencontrées par les élèves.
Elle a réalisé une campagne publicitaire sur la chaîne publique qui a irrité la Confédération générale des enseignants. La C.G.E. dénonce l'aspect lucratif de ce système de même que les inégalités sociales et scolaires qu'elles apportent.
Excepté l'aide à apporter par des spécialistes (logopèdes, psychologues,...), la C.G.E. rappelle que dépanner un élève est du ressort de l'école.
Considérer qu'un soutien scolaire peut être réalisé par des étudiants ne possédant pas de formation pédagogique, c'est leurrer les parents, précise la C.G.E. qui insiste sur la gratuité de l'enseignement obligatoire en Belgique.
Créé en 2005, la société Educadomo est présente dans tout le pays. Elle suggère d'aider les élèves en difficulté du primaire au supérieur. Pour y parvenir, Meir MALINSKY, dirigeant de cette société, prévoit, tout d'abord, un entretien, permettant de lister les difficultés de l'élève. Un droit d'entrée de 75 € est exigé (inscription et entretien) et l'heure de cours se paye 27 €, en moyenne (ajouter les frais de déplacement du coach). Il est possible de réduire les frais en regroupant des étudiants.
Selon François Veillerette, porte-parole de l'association écologiste française Générations Futures, les enfants avalent quotidiennement 128 résidus chimiques présents dans leur nourriture. Cette association qui a fait analyser tous les repas pris par un enfant de 10 ans durant une journée obtient un résultat alarmant: même si l'on tient compte de certaines recommandations (5 fruits et légumes par jour), il ingurgite jusqu'à 36 pesticides différents.
François VEILLERETTE désigne, comme responsable, l'environnement pollué, dans lequel nous vivons, coupable de nombreux cancers car il ne s'agit pas d'additifs ajoutés par l'industrie, mais bien de polluants provenant de l'environnement (PCB, résidus de dioxine, phtalates, bisphénol,...).
Depuis quelques années, la Communauté française soumet, aux écoles, des évaluations externes permettant aux enseignants de mesurer leurs pratiques et de les modifier si nécessaire. Tous les ans, les élèves de 2ème et 5ème du primaire et du secondaire sont testés. Quatre branches sont vérifiées chacune à leur tour: français, math, sciences et histoire. Cette année, l'évaluation reposait sur la lecture et la production d'écrits. Elle s'est déroulée du 22 au 26 novembre 2010.
Si Etienne MICHEL, directeur général du Secrétariat général de l'enseignement catholique apporte son appui à ce type d'évaluation, il dénonce, par contre, la lourdeur avec laquelle ces épreuves ont été organisées: tests trop lourds, organisés à des dates inappropriées, corrections trop pesantes,... .
Le numéro vert "assistance écoles" a pour objectif d'informer les victimes, de leur procurer un soutien et un accompagnement. Depuis son lancement le 1er septembre 2010 jusqu'en décembre de la même année, 156 dossiers ont été établis.
Ce numéro dirige les appelants vers des services déjà existants, mais pas forcément connus de tous: équipes mobiles, aide juridique,... et peut assurément éviter le découragement auprès de certaines personnes. Ce sont les femmes qui appellent souvent (63,5%), principalement des enseignants (50%) ou des chefs d'école (28%). Cependant, 5% des appels proviennent des élèves ou des parents alors qu'au départ, ce numéro ne leur était pas consacré. Si des victimes téléphonent, près d'une personne sur trois le fait en tant que témoin.
Les accusations concernent le harcèlement moral (25%), les violences physiques (19,2%) suivies des violences verbales (16,7%), les violences institutionnelles (11,5% quand le prof est confronté à un problème administratif), les incivilités (5,1%), les menaces (3,2%) et la cyberviolence (2,6%). Un appel pour un suicide a été enregistré et deux pour tentative.
Si la délation n'est pas la volonté recherchée, les dossiers seront envoyés vers le service approprié qui enquêtera et prendra les dispositions qui s'imposent envers les responsables de tels faits. Pour les appelants, les auteurs des faits sont: les élèves (17,9%), les parents (9,6%), suivis par les chefs d'école (8,3%) ou des collègues (5,1%).