La Corée du Sud occupe, en lecture, la première place, parmi les pays de l'OCDE, la deuxième en mathématique et en sciences. Ces résultats correspondent à un esprit de compétition farouche entre élèves.
Si les cours commencent à 7h30 pour se terminer vers 15h-16h, vouloir réussir inexorablement contraint souvent les élèves à travailler à l'école jusqu'à 23 heures. Ces élèves peuvent y rester environ 15h par jour. Si l'on tient compte des heures passées dans les transports, ces jeunes Sud-Coréens peuvent dormir 4 ou 5 heures.
Durant les vacances, les élèves continuent de se rendre à l'école. Les cours sont dispensés dans les classes de 40 élèves où les châtiments corporels dominent. Pas de place à l'épanouissement personnel.
En Finlande, les enseignants ne stressent pas les élèves. Ceux qui éprouvent des difficultés pour s'exprimer oralement peuvent le faire par écrit. On insiste davantage sur les réussites de l'enfant plutôt que sur ses faiblesses.
Dans ce pays, le zéro n'existe pas. Sur 10 points, la cote la plus faible est le 4. Cela permet de ne pas traumatiser l'apprenant. Comme le système éducatif se veut optimiste, le 4 est rarement utilisé. L'élève qui ne satisfait pas aux exigences, mais effectue des efforts recevra un 5. Cependant, les Finlandais ne recourent pas toujours aux cotes. Les écoles sont obligées d'en attribuer que durant les deux dernières années du collège.
Au lieu de faire étudier, aux élèves, une liste d'informations, consultables aisément sur Internet, l'enseignant favorise plutôt "la découverte des mécanismes". Les élèves apprennent principalement à rechercher les réponses, dans les livres,... et c'est sur cette façon d'investiguer qu'ils sont cotés.
Au Canada, les écoles, ont depuis plusieurs années, remplacé le cours frontal par une pédagogie basée sur le savoir-faire. Les élèves réalisent des projets ou réfléchissent à des solutions pour résoudre des problèmes. Certains imaginent une démarche scientifique tandis que d'autres analysent un texte littéraire.
Les provinces canadiennes utilisent depuis 10 ans la pédagogie par compétences. Depuis la fin des années 1990, une réforme a permis d'installer de nouvelles méthodes d'enseignement et d'évaluation fondées sur le constructivisme. De cette façon, l'élève doit pouvoir construire son savoir et progresser dans ses compétences, ses savoir-faire. Cette manière de procéder a connu beaucoup de critiques de la part des enseignants et des parents.
Cette approche par compétences provient de la Suisse et de quelques Etats américains. Elle est davantage centrée sur l'élève et tend à consolider son autonomie ainsi que sa responsabilité.
L'approche par compétences compte sur l'acquisition de 3 ou 4 compétences essentielles par programme de même que certains savoirs et certaines compétences transversales comme la lecture. Quant aux matières, elles sont intégrées. C'est le cas, par exemple, du programme de "sciences et technologie" dans lequel, on retrouve les cours de chimie, biologie, physique, astronomie, géologie avec trois compétences à développer: être capable de résoudre des problèmes, communiquer et mettre à profit ses connaissances.
En Russie, une école maternelle a installé un système permettant de contrôler les empreintes digitales. Pour Elena SOROKINA, responsable de l'école, ce procédé sécurise davantage les élèves. Les parents sont, en effet, amenés à présenter leurs empreintes digitales avant le franchissement d'une porte à ouverture électrique.
Une majorité d'entre eux ont adhéré à ce système laissant leurs empreintes dans une base de données détenue par l'école. Pour les autres, une carte à puce leur en permet l'accès.