Selon les mutualités libérales et l'A.S.B.L. Ecole sans harcèlement, un enfant sur cinq serait harcelé à l'école maternelle et primaire. Madame Eliane MULLEN, institutrice maternelle à Braine-le-Comte, constate des coups de pieds, des paroles blessantes, des moqueries, des disputes,... entre enfants de 5 ans. Ces phénomènes confirmés par Monsieur Bernard de Vos, délégué général aux droits de l'enfant, représentent une terrible réalité et indiquent que l'école est le reflet de la société.
Le ministère de l'Enseignement obligatoire s'abstient devant de tels chiffres, mais reconnaît que les enseignants éprouvent de plus en plus de difficultés à gérer les élèves qui leur sont confiés et qu'un module consacré à la gestion du harcèlement serait le bienvenu dans la formation des enseignants.
Les conséquences du harcèlement peuvent être nombreuses pour les victimes: un manque de motivation à l'école, une diminution des résultats scolaires, un repli sur soi, une difficulté à s'intégrer dans le groupe,... .
L'objectif de l'association française, Eveil, est de rendre les jeunes responsables par une sensibilisation à la citoyeneté et par une participation à la construction de la société.
Cette association a suggéré, à plusieurs écoles de l'Union européenne, de réfléchir sur "La place de l'Europe dans ma ville". La classe de 5ème année primaire de l'école libre de Moustier a été, pour la Belgique, la seule à se lancer dans ce projet.
Concrètement, les élèves de 5ème année ont fait la liste des différentes traces de l'Union européenne présentes dans leur ville grâce à une enquête menée auprès des citoyens de Jemeppe-sur-Sambre et d'élus locaux.
La proportion des enfants obèses en Belgique n'a quasiment pas changé ces dernières années. Les concepteurs du Plan national nutrition santé (PNNS) présentaient, hier, un bilan quelque peu nuancé durant l'assemblée générale du Conseil supérieur de la santé.
Le PNNS 2006 - 2010 n'est pas parvenu à faire baisser l'obésité chez les 2 - 17 ans. Pour les années 2011 - 2015, le PNNS essayera d'améliorer la situation. Pour l'instant, il s'agit de réduire la consommation de viande, de diminuer toute forme de marketing relatif aux produits contenant un taux élevé en sucre, en graisse, en sel,... .
Si la France a supprimé les distributeurs automatiques de snacks et de sodas dans les écoles depuis 2005, elle compte, dans les prochains mois, légiférer sur l'équilibre nutritionnel des repas présentés dans les écoles. Une circulaire adressée aux établissements scolaires, en 2004, a conduit 3 ans plus tard, 50% des écoles à respecter ces conseils.
Monsieur Alain EYENGA, échevin de l'Ecologie urbaine à Charleroi, a demandé que les jeux qui ne sont pas en règle soient enlevés des cours des écoles de la ville. Selon lui, des toboggans ou des sièges à bascule ne répondent pas aux normes en vigueur pour l'espace public.
Le mois dernier, un contrôle effectué par un organisme agréé a signalé que des jeux pouvaient présenter un danger lorsqu'ils étaient utilisés de manière intensive par les élèves.