Sept tableaux blancs interactifs équipent désormais les écoles communales de Marche-en-Famenne: Waha, Aye, Humain, Hollogne et On. Les origines du T.B.I. remontent à 1982. Il provient de l'université de Toronto et des laboratoires de Bell. Il est constitué d'un ordinateur, d'un projecteur vidéo, d'un tableau blanc numérique et d'un logiciel de ressources. Celui-ci étant nécessaire pour le domaine pédagogique.
A l'aide d'un stylet, il est possible de commander l'ordinateur à partir du T.B.I. Cette méthode apporte une palette de moyens dans le domaine de l'enseignement, l'écran ayant quasiment deux mètres de diagonale.
Les concertations entre enseignants permettent des échanges d'informations tant sur le plan de la technique du T.B.I. que sur les objectifs pédagogiques à atteindre.
Une plateforme permettant de stocker et de partager des activités pédagogiques a été mise en place de façon à aider les enseignants utilisateurs de cette technique. En effet, préparer une leçon avec l'emploi du T.B.I. prend plus de temps.
Pour le bourgmestre André BOUCHAT, l'achat de tableaux blancs interactifs doit, avant tout, être motivé par un projet d'enseignants.
Monsieur Gauthier LOUPPE, maître luthier, a fondé son école dans la ville de Marche. Il entreprend, depuis 1995, la création de violons dévoilant une sonorité comparable à ses congénères du 17ème siècle.
Mêlant créations, recherches et voyages dans le but d'exposer et de communiquer son enthousiasme, Gauthier LOUPPE a vu l'école internationale de lutherie naître durant l'été.
Six élèves sont déjà inscrits en première année. Ils travaillent à l'aide de rabots noisettes, de ratissoirs, de trusquins,... . Ils proviennent de Belgique et de France.
Camille PISANI, directrice de l'Institut royal des sciences naturelles de Belgique, se réjouit du succès produit par l'XperiLAB, un outil à l'usage des écoles. Il s'agit d'un laboratoire mobile placé dans un camion de couleur bleue. Ses flancs s'étendent vers l'extérieur de façon à offrir neuf zones d'expériences. L'objectif de ce laboratoire mobile est d'initier les jeunes élèves de 10 à 14 ans à la démarche scientifique par l'intermédiaire d'expériences.
Pratiquement, les élèves se retrouvent par groupes de 3 ou 4 et réalisent trois expériences dans différents domaines: physique, chimie, biologie et technologie. Ils découvrent, de la sorte, la démarche qui est à l'origine de toute recherche scientifique: l'observation, l'expérimentation et la déduction.
La durée d'une visite à l'XperiLAB est d'environ 1 heure 30. Un dossier pédagogique sera prochainement disponible.
Une proposition de résolution permettant de changer le décret inscriptions a été déposé par le MR afin que les élèves poursuivent s'ils le souhaitent, les cours en immersion dans le secondaire.
Les élèves du primaire ayant suivi un enseignement en immersion linguistique auraient peu de chance de continuer ce type de cours en secondaire. En effet, le nombre de places disponibles dans certaines écoles secondaires pour accueillir ces élèves serait insuffisant.
Françoise BERTIEAUX et Gilles MOUYARD, députés MR de l'opposition, déplorent que les écoles primaires organisant un enseignement immersif (151 écoles) et ayant passé un accord de coopération avec des écoles du secondaire pratiquant l'immersion (98 écoles), dans le but de continuer ce projet, ne puissent plus, en ce moment, assurer leur engagement envers les parents et les élèves concernés. Que penser alors dans les deux ou trois années à venir ? Pour solutionner le problème, le MR propose de faire une exception au décret inscriptions en marquant l'importance du continuum pédagogique immersif pour choisir l'école secondaire.Ce à quoi, le cabinet Simonet réplique en précisant que les directeurs d'écoles et les P.O. n'en voulaient pas.