Penser que les enseignants se distinguent par leurs jours de maladie est une erreur. Selon une enquête menée par Mensura (organisme gestionnaire du contrôle médical et de l'absentéisme des enseignants) , durant l'année scolaire précédente, le taux d'absentéisme des 110 500 enseignants occupés à temps plein était de 4,9%. Ce sont les enseignants bruxellois les plus constants (3,61% d'absentéisme) et les Hennuyers les moins assidus (5,78%).
Les raisons à ces absences sont liées tout d'abord à la dépression principalement, ensuite aux douleurs dorso-lombaires et, enfin, aux maladies courantes comme la grippe, par exemple.
Si janvier enregistre le plus d'absences, l'enquête rapporte aussi que 35% des enseignants n'ont pas pris un jour d'absence l'an dernier. Cependant, 7,97% des enseignants de plus de 49 ans s'absentent à raison de 2,48% pour leurs collègues de moins de 30 ans.
L'enquête n'est pas terminée. Elle permettra de cibler le nombre d'absences par niveau d'enseignement et de lutter contre l'absentéisme de façon plus efficace (prévention pour les douleurs dorsales,...).
A titre de comparaison, il y avait moins de jours d'absence en 2007 qu'en 1999 et les fonctionnaires fédéraux avaient un taux d'absentéisme de 5,16%
Référence: résumé de l'article "Un grand malade, le prof ? Faux !" de Monsieur Michel DECLERCQ paru dans le journal La Nouvelle Gazette du vendredi 26 mars 2010. Adresse du site internet du journal: www.sudpresse.be