Le SAMI-lux (Service d'Analyse des Milieux Intérieurs de la province de Luxembourg) a testé la qualité de l'air respiré dans 72 écoles fondamentales. La pollution atmosphérique concerne aussi bien l'air que nous respirons à l'extérieur qu'à l'intérieur des bâtiments. L'école n'y échappe pas.
Thérèse MAHY, députée provinciale en charge de la santé préventive, rappelle les effets favorables que peut apporter, dans une classe, le renouvellement de l'air, sur les résultats scolaires de l'enfant.
L'étude réalisée par le SAMI-lux, en association avec la province et la Wallonie, a permis plusieurs analyses: humidité de l'air, la température, la présence ou non de dioxyde de carbone, de moisissures, d'acariens, de radon et de différents composés organiques volatils.
Le docteur Martyna KUSKE évoque les influences que peuvent avoir les polluants sur la santé: allergies, infections, fatigue, troubles de la mémoire et de la concentration,... . Chargée de projets au SAMI-lux, elle estime que le bilan de cette étude est bon, mais que des efforts peuvent être apportés afin de réduire la quantité de dioxyde de carbone et d'améliorer l'entretien (sanitaires et poussières dans les classes).
Le SAMI-lux conseille d'aérer les locaux régulièrement, d'éviter de placer des tapis, des moquettes,... favorisant le développement des allergènes, d'utiliser des produits sans solvants (colle, peintures,...).
Résumé de l'article "Pour mieux respirer à l'école" de Caroline CREMER, paru dans le journal Le Soir du lundi 18 octobre 2010.