Malgré la grande motivation des enseignant(e)s du réseau communal de Charleroi, la rentrée scolaire ne se présente pas comme étant des plus faciles suite au délabrement des bâtiments scolaires: locaux incendiés, plafonds effondrés,... .
A l'école communale des Cerisiers à Marcinelle, la situation est devenue difficile: problèmes d'humidité, fenêtres sans vitres, vétustés et insalubrités des préfabriqués, trois classes dévastées par un incendie volontaire en juin dernier,... . Installer 297 élèves, souffrant de troubles affectifs dans de pareilles conditions n'est pas chose aisée. Il faut dire que le partenariat public-privé traîne à se concrétiser.
Pour Paul FICHEROULLE, échevin des Bâtiments de Charleroi, la ville n'est pas responsable, mais bien la Communauté française. Pour l'école des Cerisiers, un montant de 10 millions d'euros serait nécessaire pour démolir et reconstruire une nouvelle école. Difficile de trouver une pareille somme sans se mettre en quête de partenaires privés (banques,...) ajoute le cabinet de l'échevine de l'Enseignement Latifa GAHOUCHI.
A ces problèmes d'infrastructures, d'autres viennent s'ajouter: du retard dans les livraisons de fournitures scolaires et des travaux urgents (l'école des Cerisiers attend depuis 8 ans le remplacement de la nouvelle chaudière; à Marcinelle, une école perd l'espoir d'obtenir les doubles vitrages; présence de mérule à Monceau;...).
Cependant, souligne Paul FICHEROULLE, plus de 700 travaux ont été réalisés durant l'année écoulée et pour l'année 2010, les investissements prévus se chiffrent à plus de 2 millions d'euros. L'inculpation et la mise à l'écart du directeur technique explique aussi le retard occasionné.
Référence: résumé de l'article "Ces écoles en souffrance" de Didier ALBIN, paru dans le journal Le Soir, Hainaut, du jeudi 2 septembre 2010, page 20.