Les conditions d'encadrement ne sont pas identiques entre le primaire et le secondaire explique Pierre BINTEIN, directeur du Sacré-coeur à Mouscron.
Ainsi, une école secondaire de 400 étudiants pourra compter sur un directeur et 7 personnes pour aider celui-ci dans sa mission alors qu'une école fondamentale, pour le même nombre d'élèves, n'aura droit qu'à un directeur.
Ce sentiment d'injustice, mais aussi la lourdeur administrative (600 pages de circulaires à appliquer depuis fin août,...) a conduit les directeurs de l'enseignement libre fondamental de la région Wallonie picarde à exprimer publiquement leur mécontentement par des actions de protestations.
Ils chargeront, ainsi, l'administration de la Communauté française d'encoder les points obtenus lors des évaluations externes non certificatives pour les élèves de 2ème et de 5ème primaires.
Référence: résumé de l'article "Le cri des directeurs d'école" de Sandra DURIEUX, paru dans le journal Le Soir Hainaut, du jeudi 30 septembre 2010, page 18.