Les rythmes scolaires et les rythmes de l'enfant ne coïncident pas. Les scientifiques, les enseignants et les parents le savent, mais le politique tarde en décisions.
Alors que Luc CHATEL, ministre français de l'éducation, souhaite que des cours soient dispensés, dans une centaine d'écoles, le matin au détriment d'activités sportives l'après-midi et qu'en Allemagne, cette politique pourrait être abandonnée dans plusieurs Länder, Marie-Dominique SIMONET, ministre de l'Enseignement obligatoire, reste prudente, préférant l'évolution à la révolution.
Différentes études concernant les rythmes de l'enfant ont déjà été réalisées par le passé. Ainsi, en 1990, le groupe " rythmes scolaires ", mis en place par le ministre Jean-Pierre GRAFE, recommandait une réformation du calendrier scolaire en alternant 7 semaines de cours et 2 de congés. Plus tard, l'idée de réduire les vacances de 9 à 7 semaines a vu le jour, mais elle fut rangée au placard. Il y a 15 ans, le ministre MAHOUX souhaitait déplacer les congés (avancer d'une semaine les congés du Carnaval; reculer, de deux semaines, celui de Pâques;...), mais les lobbies côtiers, les villes organisant les carnavals,... s'y sont opposés.
Le cabinet SIMONET ne souhaite pas de nouvelles études sur les rythmes de l'enfant, mais estime que regrouper toutes les connaissances sur ce sujet peut-être intéressant en vue d'une amélioration, sans pour autant toucher au calendrier scolaire et à la semaine de cours.
Tenir compte des pics d'inattention des enfants durant la journée est une manière d'adapter l'horaire aux besoins de l'enfant.
Référence: résumé de l'article " S'ajuster au rythme de l'enfant " de Fabrice VOOGT, paru dans le journal Le Soir du samedi 10 et du dimanche 11 juillet 2010, page 6 La société. Adresse du site du journal: www.lesoir.be.