Au 19ème siècle déjà, les paléontologues ont cherché des moyens pour connaître le masse et la morphologie des dinosaures. De nos jours, ils ont tendance à examiner, généralement, leurs proportions à la baisse: de 30 tonnes à 90 tonnes en moins pour le Brachiosaure,... Ce sont principalement des lacunes présentes dans les méthodes d'estimation ( fabrication d'une maquette, reconstitution virtuelle par ordinateur,... ) qui favorisent ces écarts avec une marge d'erreur comprise entre 25% et 50%.
Devant tant de difficultés, quelques paléontologues tentent d'établir des rapprochements entre la taille de l'animal et la quantité de nourriture nécessaire à sa survie. Mais, l'intérêt d'une telle méthode n'est pas garante de résultats crédibles. Il en est de même pour une nouvelle méthode basée sur la biomécanique. Bien qu'elle apporte d'utiles renseignements à l'évaluation de la masse de certains dinosaures, elle rend certains chercheurs très prudents.
Par contre, l'étude des empreintes représente un progrès encourageant. Elle se base sur la profondeur des traces de pas, informe notamment sur la pression exercée sur le sol,... et participe, de la sorte, à une meilleure connaissance de la morphologie et de la masse de ces animaux disparus.
Référence: résumé de l'article "Dinosaures. Ils n'étaient sans doute pas si gros...", de Madame Muriel de VERICOURT, paru dans la revue Sciences et Vie de février 2009. Adresse du site pour la revue: www.kiosquemag.com