Située entre la Chine et l'Australie, l'île de Bornéo se meurt. Elle compte 15 000 espèces de plantes dont 1716 essences d'arbres (l'Europe entière n'en possède que 165) et des richesses naturelles (forêt vierge) qui attirent les convoitises. Le bois de ramin se vendant jusqu'à 750 euros le stère, toutes les heures, des bûcherons massacrent 230 hectares de sa jungle.
Durant 10 000 ans, des morceaux de végétaux se sont entassés sur le sol humide de ces forêts atteignant parfois 20 mètres d'épaisseur. Mais, une fois dévastée, plus rien ne peut servir de pare-soleil à ces épaisseurs de végétaux. Elles sèchent devenant, dès lors, une proie facile pour les chauds rayons du soleil. Il n'est pas rares de voir plusieurs de ces endroits brûler pendant des mois occasionnant ainsi une catastrophe écologique à l'échelle mondiale.
Les grandes étendues libérées par la déforestation permet de planter des palmiers à huile devenus un enjeu économique important.
En 2007, l'importation de l'huile de palme indonésienne, par l'Union européenne, était de 3 millions de tonnes. C'est assez paradoxal quand on pense aux déforestations et à leurs conséquences écologiques: incendies émetteurs de CO2,...
Heureusement, la volonté de protéger l'environnement existe assurément: parties de la forêt classées parcs naturels, protection de la faune (l'éléphant pygmée de Bornéo, l'orang-outan,...)et de la flore.
Référence: résumé de l'article "Bornéo, le paradis perdu" de Monsieur Jérôme BLANCHART paru dans la revue Science et Vie Junior de juin 2009. Adresse du site de la revue: www.kiosquemag.com