Des études ont démontré que le sommeil favorise les processus de mémorisation. Que faut-il comprendre et que penser du sommeil et de la mémoire ?
Le sommeil se structure en deux parties: le sommeil lent (l'activité cérébrale est ralentie) et le sommeil paradoxal (l'activité cérébrale est intense). Durant la nuit, il y a alternance de ces deux types de sommeil.
La mémoire se divise aussi en deux grandes parties. La mémoire déclarative (elle concerne la mémoire des informations décrites, vécues,...: "Hier, j'ai dîné avec Sylvie", "Bruxelles est la capitale de la Belgique",...) et la mémoire procédurale (elle se caractérise par les activités quotidiennes que nous avons apprises grâce à leurs répétitions régulières. Ces activités sont effectuées automatiquement, sans penser à la manière dont on doit s'y prendre: écrire, aller à vélo,...).
La mémoire se construit par étapes. Ainsi, lorsque nous effectuons des activités, cela laisse des traces, des informations dans notre cerveau. L'"encodage" permet à ces traces d'être traitées, puis consolidées.Ces informations sont alors stockées par le cerveau et permet de favoriser le souvenir à long terme. La récupération de ces informations peut alors se réaliser même plusieurs années après.
Des expériences démontrent que les individus privés de sommeil (quelques heures,...) ont leurs mémoires déclaratives et procédurales altérées fortement par rapport aux personnes qui dorment.
Selon certains travaux récents, le sommeil lent permettrait au cerveau de "refaire", durant la nuit, les nouvelles activités vécues pendant la journée et de trier les différentes informations pour ne conserver que les plus importantes. On peut donc certifier que le sommeil permet d'améliorer la mémoire avec des moyens tels que décrits ci-avant.
Résumé de l'article "On apprend en dormant" de Sarah LAÎNE, paru dans la revue Les dossiers santé de février-avril 2013, page 46.