Des initiatives dénonçant la suppression de postes d'enseignants du maternel et du primaire s'organisent: séquestration d'un directeur, occupation d'écoles,... .Ces opérations font suite à la suppression de 8967 postes dans le premier degré (le maternel et l'élémentaire) tandis que 4900 nouveaux enfants sont attendus. Pour la rentrée de septembre 2011, cela correspond à une perte de 1500 classes.
Le président français, Nicolas SARKOZY, entend maintenir cette idée dans sa politique de réduction des dépenses publiques. Le ministre de l'éducation nationale, Luc CHATEL, a tenté de relativiser ces pertes d'emplois.
Enseignants, délégations syndicales, parents d'élèves,... s'insurgent face à cette situation d'autant plus que la France consacre, en ce moment, pour l'école primaire, 15 % de moins que la moyenne des pays de l'OCDE. L'année scolaire 2011-2012 semble explosive.
Référence: résumé de l'article "A la rentrée scolaire 2011-2012, l'école primaire comptera 1500 classes de moins", de Mattea BATTAGLIA, paru dans le journal Le Monde du mercredi 27 avril 2011.