La Corée du Sud occupe, en lecture, la première place, parmi les pays de l'OCDE, la deuxième en mathématique et en sciences. Ces résultats correspondent à un esprit de compétition farouche entre élèves.
Si les cours commencent à 7h30 pour se terminer vers 15h-16h, vouloir réussir inexorablement contraint souvent les élèves à travailler à l'école jusqu'à 23 heures. Ces élèves peuvent y rester environ 15h par jour. Si l'on tient compte des heures passées dans les transports, ces jeunes Sud-Coréens peuvent dormir 4 ou 5 heures.
Durant les vacances, les élèves continuent de se rendre à l'école. Les cours sont dispensés dans les classes de 40 élèves où les châtiments corporels dominent. Pas de place à l'épanouissement personnel.
Cette pratique n'est pas incriminée, même si d'aucuns (enseignants,...)souhaitent une évolution vers un système élaboré sur le savoir et l'information. Lee Ju-ho, ministre de l'éducation, voudrait réformer l'examen d'entrée à l'université, mais nombre de personnes pensent cela prématuré. En Corée du Sud, la réussite est un devoir où le classement prédomine.
Référence: résumé de l'article "Corée du Sud. Un rythme d'enfer" de Philippe MESMER, paru dans le journal Le Monde du mercredi 15 décembre 2010.