Selon l'enquête Pisa de 2009, le redoublement ne favorise pas de bons résultats scolaires dans les pays qui le pratiquent. La Belgique en fait partie. En Communauté française, les résultats sont inquiétants. En janvier 2010, en primaire, 1 élève sur 20 a redoublé pour 1 sur 7 dans le secondaire. Cette situation attire d'autant plus l'attention que le redoublement est coûteux (environ 51 millions d'euros pour le primaire et 318 millions pour le secondaire), inefficace globalement (les performances de l'élève augmentent le 1er trimestre pour redescendre ensuite) et difficile à supporter pour les élèves concernés (sentiment d'échec, rupture avec les amis,..).
Selon les pédagogues, plus jeune l'enfant redouble, plus désastreux en est l'impact sur sa personne. Pour Marie-Dominique SIMONET (CDH), il n'est pas question de débattre sur le redoublement, mais plutôt d'enrayer l'échec par l'usage de stratégies utilisées ces dernières années et qui tendent à expliquer les progrès réalisés en lecture: évaluations externes, encadrement différencié,... .
Inquiète des redoublements en maternel (5 %, en janvier 2010), la Ministre a demandé qu'une étude soit réalisée, par l'ULg et l'ULB, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. L'objectif est de stopper ces redoublements précoces.
Référence: résumé de l'article " Exclure le redoublement: c'est exclu " de Pierre BOUILLON, paru dans le journal Le Soir du mercredi 15 décembre 2010.