L'O.C.D.E. a dévoilé les résultats du test PISA de 2009. Il a été effectué dans 65 pays et a concerné 520 000 élèves âgés de 15 ans dont 3109 en Communauté française. Il a porté essentiellement sur la lecture, les maths et les sciences.
Si les résultats de 2000, 2003 et 2006 n'étaient pas des plus agréables à entendre, cette fois-ci, il y a de quoi être heureux. En effet, bien que les résultats soient médiocres en math et en sciences, des efforts sont observés en lecture. Avec une progression de 14 points par rapport à l'an 2000, la Communauté française se retrouve en haut des résultats moyens des pays de l'Union européenne et est près du résultat moyen des pays de l'O.C.D.E.. Les élèves faibles et forts ont progressé.
Pour l'ULg, qui a participé à l'analyse de ces tests, et pour Marie-Dominique SIMONET, ce redressement est le résultat d'une série de décisions prises il y a quelques années: le Décret-missions de 1997, les Socles de compétences, les évaluations externes. Néanmoins, la " modestie reste de mise "au vu des résultats obtenus en math et en sciences et par l'école francophone inégalitaire, précise Marie-Dominique SIMONET. De son côté, l'ULg souligne aussi que "La Communauté française reste parmi les systèmes éducatifs des pays industrialisés qui comptent la plus grande proportion d'élèves faibles".
Référence: résumé de l'article " PISA: progrès en lecture, recul en maths et sciences" de Pierre BOUILLON, paru dans le journal Le Soir du mercredi 8 décembre 2010.