Chaque année, l'inspection scolaire fait état des visites d'écoles réalisées l'année précédente. L'an dernier, il était accablant: les réformes pédagogiques n'étaient pas rencontrées, trop de savoirs et peu de savoir-faire, des cours laissés de côté dans le primaire (histoire, sciences, géographie,...), des apprentissages hachés, pas de continuité,... .
Le rapport 2009 - 2010 a été présenté à la presse par son auteur Roger GODET, inspecteur général coordonnateur. Ce rapport est le résultat de 1380 visites d'établissements (écoles et P.M.S.). Il ne consistait pas à examiner les changements opérés par rapport à l'an dernier, mais à étudier davantage les propositions avancées au terme de l'année scolaire précédente.
Si le constat est enthousiasmant parce que l'aide à l'enfant en difficulté tend à se développer, il est cependant nécessaire d'aider l'enseignant à diagnostiquer les difficultés des élèves, leurs causes et à les anticiper.
Dans d'autres domaines comme en histoire, l' "imprécision des référentiels" communs (les Socles de compétences,...), dans le primaire, rend impossible une "culture commune" et favorise des synthèses trop longues et trop détaillées.
L'inspection a visité 25 écoles primaires pratiquant l'immersion linguistique. Dans 9 cas sur 10, l'enseignant s'y exprime dans la langue-cible, mais le programme serait honoré dans moins de la moitié des classes visitées.
Référence: résumé de l'article "Remédiation: les profs jouent le jeu" de Pierre BOUILLON, paru dans le journal Le Soir des mercredi 10 et jeudi 11 novembre 2010.