Le pou représente un véritable fléau pour les directions d'écoles, les parents, les enseignants,... et ce malgré les différentes actions de préventions et de sensibilisation. Le manque d'étude épidémiologique, notamment, ne permet pas de mesurer l'ampleur de cette contamination bénigne. Cependant, les centres P.S.E. (Promotion de la Santé à l'Ecole) considèrent que le nombre d'élèves contaminés par le pou varie entre 5 et 10 %. De tels résultats sont à situer dans leur contexte car tous les centres P.S.E. ne débusquent pas cet animal de façon identique (visite médicale, demande de l'école,...). Entre-temps, sa présence régulière durant l'année scolaire provoque aussi une série de conflits entre enseignants et parents, centres P.S.E. et parents,... .
Depuis 2002, le gouvernement de la Communauté française autorise une direction d'école d'écarter "pour une durée maximale de 8 jours" un élève ayant des poux ou des lentes placées "à moins d'un travers de doigt du cuir chevelu".
Elle doit, préalablement, contacter les parents de l'enfant et assurer un suivi. Une réforme de cet arrêté devrait permettre d'éviter des abus liés aux exclusions, trop longues, d'élèves,... .
Les nouveaux produits (shampooing,...) créés par le secteur pharmaceutique sont onéreux et ne permettent pas toujours d'éradiquer le problème.
Référence: résumé de l'article " Le pou pourrit la vie des écoles" de Hugues DORZEE, paru dans le journal Le Soir des samedi 23 et dimanche 24 octobre 2010.